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André PÉPIN, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie et les références
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Wolfgang Amadeus MOZART
Concerto pour flûte no 1, KV 313 (285c)
André PÉPIN
Orchestre de la Suisse Romande
Ernest ANSERMET
9 octobre 1958

Ce concerto est le premier de trois commandés en 1777 par Willem van Britten de Jong (aussi connu sous le nom de Ferdinand De Jean), un riche commerçant et amateur de flûte néerlandais.

Bien qu'il n'existe plus de partition autographe, ce concerto est considéré comme étant authentique. C'est le seul que Mozart compose uniquement pour la flûte, le second - KV 314 - étant une transposition en ré majeur de son concerto pour hautbois, et le troisième de la commande n'ayant jamais été composé.

À cette époque Mozart séjourne à Mannheim, à la recherche d'un nouvel emploi. Il se lie d'amitié avec Johann Baptist Wendling, le flûtiste de l'Orchestre de Mannheim, qui lui procure cette commande. Il fut souvent considéré que c'est dans cette ville que Mozart achève de composer ce premier concerto, en janvier 1778. Dans la préface à l'édition Henle du printemps 2000, András ADORJÁN précise toutefois que...

"[...] La recherche récente (cf. en particulier: Henrik Wiese, Zur Entstehungsgeschichte der Flötenkonzerte, dans: Mozart-Jahrbuch, 1997, pp. 149–156) a cependant fourni des raisons convaincantes prouvant qu’aucune des oeuvres en question n’a été écrite par le compositeur au cours du séjour à Mannheim effectué au début de son voyage à Paris.

Dans une lettre datée du 10 décembre 1777, Mozart écrit à son père qu’il veut composer «3 petits concerts courts et légers et quelques quatuors pour la flûte», dont Ferdinand Dejean, un Hollandais grand amateur de flûte, lui avait passé commande. Deux mois plus tard, il relate que «2 concertos et 3 quatuors» sont terminés. Même si on peut émettre en l’occurrence quelques doutes étant donné que l’auteur de la commande réduit finalement de plus de la moitié les honoraires préalablement fixés.

Comme seul le quatuor pour flûte en Ré majeur, K. 285, a été conservé, sous forme autographe et daté du «25 décembre 1777», que Mozart travaillait d’autre part – selon ses propres déclarations – sur d’autres compositions, en partie assez importantes, sans parler de sa passion naissante pour Aloysia Weber, on est en droit de supposer que le compositeur, pris de court, a essayé purement et simplement de contenter Ferdinand Dejean en lui soumettant un seul quatuor ainsi que les deux concertos éventuellement déjà terminés.

Le concerto en Sol majeur, K. 313, pourrait ainsi ne faire qu’une seule et même oeuvre avec le «Flaute traverse Concert» exécuté dès le 26 juillet 1777 à l’occasion de la fête de «Nannerl», la soeur du compositeur, concerto mentionné par Joachim Ferdinand von Schiedenhofen, Hofrat de Salzbourg, dans son journal.
C’est sans doute avant le voyage Mannheim–Paris, donc encore à Salzbourg, que fut écrit le concerto pour hautbois, K. 314 (voir édition Henle HN 695), arrangé en toute hâte par Mozart pour la flûte et transposé à cette fin d’Ut majeur en Ré majeur.
[...]"

Une remarque faite par Mozart à propos de la flûte a été souvent citée: «dann bin ich auch, wie sie wissen, gleich stuff (*) wenn ich immer für ein instrument das ich nicht leiden kann schreiben soll» (lettre adressée à son père, de Mannheim, le 14 février 1778).

(*) «stuff» peut être traduit par «mal à l’aise»

Mais ce ne pouvait être tellement grave, car il composa plusieurs chef d'oeuvres pour la flûte, montrant qu'il savait passer outre des ses sentiments. Le concerto fut toutefois trop difficile pour De Jean, qui voulait une oeuvre facile à interpréter, pour un flûtiste amateur... Mozart créa par contre une oeuvre d'une grande virtuosité technique, et aussi d'une grande profondeur musicale:

"[...] L’ouverture du Concerto pour flûte en Sol (Allegro maestoso), riche en contrastes et en accords, est suivie d’un Adagio non troppo qui rappelle une scène d’opéra mettant en scène divers personnages hétéroclites (Bossuyt). Les violons et les altos jouent «al sordino» (en sourdine), ce qui contribue encore à l’ambiance magique, continuellement dramatique et ça et là menaçante du morceau. Le Rondo (Tempo di menuetto), avec sa mélodie et son harmonie particulièrement riches, vient ensuite presque comme une délivrance. [...]" Frits Vliegenthart, traduction française de Brigitte Zwerver-Berret.


D'après l'annonce faite lors d'une rediffusion de cet enregistrement, il date du 9 octobre 1958: il doit s'agir d'un enregistrement fait en studio, étant donné que l'on entend aucuns bruits d'ambiance entre les mouvements. Je n'ai pas encore pu trouver plus de détails: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!.

Ernest ANSERMET dirigeait l'Orchestre de la Suisse Romande, le soliste était André PÉPIN, le flûtiste-solo de cet orchestre de 1932 à 1971.

Voici donc...

Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour flûte et orchestre no 1 en sol majeur, KV 313 (285c), André Pépin, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, 9 octobre 1958

   1. Allegro maestoso           10:12 (-> 10:12 )
   2. Adagio non troppo          06:16 (-> 16:28 )
   3. Rondo (Tempo di minuetto)  07:25 (-> 23:53 )

Provenance: Radiodiffusion, Archives RSR resp. RTS

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