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Recto pochette Decca London LL 1186, cliquer pour une vue agrandie
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Recto de la pochette du disque SXL 2275, cliquer pour une vue agrandie
Recto de la pochette du disque Decca Ace of Diamonds SDD 231, cliquer pour une vue agrandie
Étiquette recto du disque Decca Ace of Diamonds SDD 231, cliquer pour une vue agrandie
Étiquette verso du disque Decca Ace of Diamonds SDD 231, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Ansermet 155 250
Georges BIZET
Symphonie en ut majeur
Orchestre de la Suisse Romande
Ernest ANSERMET
Victoria-Hall, Genève

a) mars 1953, MONO
Decca London LL 1186

b) octobre-novembre 1961, STÉRÉO
Decca Ace of Diamonds SDD 231

Georges Bizet commença d'écrire sa symphonie en ut majeur après avoir entendu la première symphonie de Charles Gounod, en avril 1855 - donc âgé de 17 ans. Elle fut terminée en novembre de la même année, mais comme le compositeur n'y voyait qu'un exercice d'école, il ne chercha pas à la faire jouer - elle tomba dans l'oubli. Elle ne fut redécouverte qu'en 1932 dans un legs de Reynaldo Hahn au Conservatoire de Paris, sa première audition eut lieu le 26 février 1935 à Bâle sous la direction de Felix Weingartner. Dans le programme d'un concert donné le 23 octobre 1940 à Genève avec l'Orchestre de la Suisse Romande - et cette symphonie de Bizet au programme, sa première audition en Suisse romande -, Felix Weingartner écrivait:

"[...] Il y a quelques années, l'historien musical C.-B. Parker, à Glasgow, me demandait si j'avais entendu parler d'une Symphonie de Bizet qui devait se trouver, disait-il, à Paris. M. Parker ne pouvait préciser en quelle bibliothèque existait ce précieux manuscrit. Profitant d'un séjour à Paris, je me rendis au Conservatoire où le Directeur, Maître Rabaud, me confirma l'existence de cette symphonie, oeuvre de jeunesse inédite.

M. Rabaud me donna la possibilité d'étudier le manuscrit, qui m'intéressa vivement. Cette oeuvre, en effet, contient des parties remarquables, entre autres et avant tout la grande mélodie médiane de l'Adagio, si fraîche et si bien écrite qu'on y perçoit sans hésitation la marque d'un maître. M. Rabaud m'accorda alors fort aimablement l'autorisation de prendre copie du manuscrit.

J'en dirigeai la première audition à Bâle (Allgemeine Musikgesellschaft) et la seconde à Vienne (Orchestre Philharmonique). Dès lors, les exécutions de cette symphonie se sont multipliées, chacune d'elles marquant un nouveau succès.

Cette Symphonie — la seule de Bizet - est écrite dans la forme usuelle. Ses mélodies font penser parfois aux premieres symphonies de Schubert, quoiqu'il semble impossible que Bizet les ait connues. C'est là une de ces parentés qui se présentent fréquemment, nées sans doute du hasard.
[...]"

Felix Weingartner en donna la première audition à Paris le 29 mai 1936.

L'influence de Gounod est certes évidente - dans le deuxième mouvement notamment - elle est toutefois plus proche de Felix Mendelssohn et - comme l'écrit Felix Weingartner - fait penser parfois à Franz Schubert. "[...] D'une architecture toute classique, et bien qu'on n’y rencontre aucune innovation, elle sonne... comme s’il n’y en avait pas eu des centaines écrites avant elle. C'est là le miracle de la jeunesse. [...]" Jean Roy

"[...] L’orchestre est le même que celui de la symphonie de Gounod: bois par deux, deux trompettes, timbales, quintette à cordes. Dès les premières mesures de l’Allegro vivo, l’auditeur est conquis par la transparence et la vigueur de l’orchestre. Les deux thèmes sont affichés avec franchise, le premier rapide, le second (hautbois) tout aussi vif, mais en valeurs longues et plus chantant. Bizet les mêle dans un développement haletant qui fait la part belle au cor solo.
Avec sa merveilleuse phrase mélodique dans laquelle les deux hautbois se relaient, l’Adagio revêt une couleur pastorale. Les cordes présentent un deuxième thème plus lyrique. L’épisode central, Fugato, s’appuie «sur la petite cellule d’appel» du premier thème.
D’une franche bonne humeur, le Scherzo au rythme franc et ferme a des allures rustiques avec notamment son trio où ronronnent de gros bourdons, des quintes vides soutenant des motifs à l’écossaise: les bois jouent de la cornemuse.
L’Allegro vivace conclusif maintient le climat joyeux et l’entrain étourdissant de la symphonie. Élégance et légèreté du phrasé sont ici souveraines, et l’harmonie, très travaillée, s’enrichit de belles modulations.

Pour terminer, citons le musicologue Jacques Longchampt: Par certains côtés, malgré son élégance et son agilité qui sentent leur citadin en gants blancs, la musique du Parisien Bizet fait penser à celle de Chabrier l’Auvergnat de la Danse villageoise ou de la Joyeuse Marche et cela annonce l’Arlésienne.
[...]" cité d'un programme de www.philharmonique-strasbourg.com.


Recto de la pochette du disque Decca London LL 1186

Assez curieusement cette symphonie pourtant très populaire ne semble pas avoir été souvent au programme des concerts de l'Orchestre de la Suisse Romande. Je n'ai trouvé que le concert de Felix Weingartner mentionné plus haut, deux concerts du 21 juillet 1951 et du 17 juin 1952, sous la direction d'Ernest Ansermet, et un autre du 16 février 1955, sous la direction d'André Cluytens. si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

Ernest ANSERMET l'a enregistrée pour Decca à deux reprises: une première fois en mars 1953, bien entendu en mono - SAR757-64, Pr: Victor Olof Eng: Gil Went - et sept ans plus tard - en octobre/novembre 1960 - en mono ET en stéréo, Pr: Michael Bremner (m) Eng: Karl Brugger (m), Pr: James Walker (s) Eng: Roy Wallace (s), publié en juillet 1961 sur Decca LXT 5634 resp. SXL 2275 et en janvier 1962 sur Decca London CM 9277 resp. CS 6208.

L'enregistrement de 1953 est paru en mars 1955 sur Decca LXT 5030, puis en mai 1955 sur Decca London LL 1186, l'ouverture dramatique «Patrie» complétant le verso du disque. Il fut réédité entre autres sur le disque 10"/25 cm LX 3128 (sans l'ouverture dramatique «Patrie») et sur le disque Richmond High Fidelity/London Records B-19088 (avec l'ouverture dramatique «Patrie»), mais fut rapidement éclipsé par l'enregistrement stéréo de 1960.


Étiquette recto disque Decca London LL 1186

Voici d'abord la version publiée en monophonie...

Georges Bizet, Symphonie en ut majeur, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, mars 1953, MONO

   1. Allegro vivo               07:35 (-> 07:35)
   2. Andante. Adagio            08:17 (-> 15:52)
   3. Allegro vivace (Scherzo)   06:05 (-> 21:57)
   4. Finale. Allegro vivace     06:26 (-> 28:23)

Provenance: Decca London LL 1186, matrices ARL 2419-1D et 2420-2DD

que vous pouvez obtenir en...

pour un téléchargement libre, depuis mon site

4 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.



Étiquette verso disque Decca London LL 1186




Octobre/novembre 1960, le second enregistrement fait en mono ET en stéréo, Pr: Michael Bremner (m) Eng: Karl Brugger (m), Pr: James Walker (s) Eng: Roy Wallace (s), publié en juillet 1961 sur Decca LXT 5634 resp. SXL 2275, en janvier 1962 sur Decca London CM 9277 resp. CS 6208, et entre autres réédité sur le disque Decca Ace of Diamonds SDD 231. C'est de ce dernier que vient cette restauration.


Recto de la pochette du disque Decca Ace of Diamonds SDD 231

À noter que le 3e mouvement est ici nettement plus court que dans l'enregistrement de 1953! Mais ce n'est pas parce qu'Ernest Ansermet adopte un tempo plus rapide: ceci est dû à quelques coupures, fort probablement afin de pouvoir mettre la symphonie sur une seule face de disque.

Il n'est d'ailleurs pas le seul à faire à cette époque des coupures dans le 3e mouvement: dans son enregistrement de 1953, Sergiu Celibidache (9 novembre 1953, Berliner Philharmoniker) en fait également, ainsi qu'Otmar Suitner (10-12 avril 1972, Dresden, Lukaskirche, Staatskapelle Dresden, Eterna), et Léopold Stokowski (6 et 21 mars 1952, New York, Manhattan Center, RCA Victor) - pour citer les versions plus ou moins contemporaines que j'ai "sous la main". Ansermet, Suitner et Stokowski font les mêmes coupures, Celibidache fait la même coupure après le début, plus loin un peu différente. La durée du 3e mouvement est dans ces 4 versions autour de 4 minutes.

Dans son enregistrement de 1953 Ernest Ansermet n'avait pas fait de telles coupures: très probablement parce que la symphonie étant répartie sur les deux faces du disque, il y avait donc amplement assez de place!

Voici donc l'enregistrement publié en stéréophonie...

Georges Bizet, Symphonie en ut majeur, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, octobre-novembre 1960, STÉRÉO

   1. Allegro vivo               07:30 (-> 07:30)
   2. Andante. Adagio            08:18 (-> 15:48)
   3. Allegro vivace (Scherzo)   04:25 (-> 20:13)
   4. Finale. Allegro vivace     06:52 (-> 27:05)

Provenance: Decca Ace of Diamonds SDD 231, matrices ZAL 5055-3L et 5056-2L

que vous pouvez obtenir en...

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(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.



Étiquette recto du disque Decca Ace of Diamonds SDD 231


Étiquette verso du disque Decca Ace of Diamonds SDD 231

Du disque SXL 2275 ne me reste que la pochette...


Recto de la pochette du disque SXL 2275