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Henryk SZERYNG, Paris, 1960, photo du site PARISENIMAGES, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, cliquer pour voir l'original
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Maurice Ravel, Paris en images, © Albert Harlingue / Roger-Viollet, Numéro d'image: 6151-5, Numéro d'inventaire: HRL-500695, cliquer pour une vue agrandie
Maurice Ravel, janvier 1913, Paris En Images © Roger-Viollet, Numéro d'image: 6468-1, Numéro d'inventaire: RV-48280, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Rosbaud 155 250
Les photos de Henryk SZERYNG, à droite, et les portraits de Maurice RAVEL, à gauche, proviennent du site PARISENIMAGES, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale. Cliquer sur les photos pour voir les originaux et leurs références exactes!
Maurice RAVEL
«Tzigane», Rhapsodie de concert
pour violon et orchestre, M 76
Henryk SZERYNG
Grand Orchestre de la Südwestfunk
Hans ROSBAUD, 9 mars 1957

«Tzigane» est une rhapsodie de concert pour violon et orchestre composée par Maurice Ravel en 1924. L'oeuvre lui fut suggérée par l'extraordinaire technique acquise par les gitans hongrois dans leurs improvisations pour violon. "[...] nous remontons également aux sources du folklore musical. Cette observation s'applique d'ailleurs uniquement à la technique et non pas au style. À ce point de vue, la «Tzigane» cadre parfaitement avec l'oeuvre de Ravel, surtout parce que le compositeur a su faire appel d'une manière admirable au riche éventail de possibilités offertes par cet instrument. Toutes les techniques violonistes sont intégralement mises en oeuvre. Cette «Tzigane», composée en 1924, était complétée du sous-titre «Rhapsodie concertante». Initialement, elle a été conçue pour violon et  piano-luthéal [...]" Extrait d'un texte publié au verso de la pochette du disque Melodia 489.016 (Saint-Saens, Chausson, Ravel, Igor Oistrach, USSR RadioSO, Gennady Rozhdestvensky)

Maurice Ravel composa «Tzigane» à l'intention de Jelly d'Aranyi:

"[...] À la fin de juin 1922, Ravel se rendit à Londres avec le pianiste Robert Casadesus et sa femme Gaby en vue de graver quelques enregistrements pour la firme Aeolian. Il put aussi entendre la première britannique de son Duo pour violon et violoncelle, avec la violoniste hongroise Jelly d’Arányi, à laquelle il demanda peu après de lui jouer de la musique tzigane. Selon Gaby: «D’Arányi, qui était hongroise, ne se fit pas prier et joua avec passion pendant au moins deux heures, sans interruption. Elle fut éblouissante et Ravel, fou de joie... Très peu de temps après  naissait Tzigane.» [...]" citation extraite des notes rédigées par Roger Nichols en 2011 pour Hypérion

«Tzigane» fut donnée en première audition à Londres, lors d'un Festival Ravel, le 26 avril 1924, par la dédicataire accompagnée au piano par Henri Gil-Marchex. La version orchestrale fut donnée en première audition à Paris chez Colonne quelques mois plus tard, le 30 octobre (ou novembre?) de la même année, sous la direction de Gabriel Pierné.

Le plan de «Tzigane», «morceau de virtuosité dans le goût d'une rapsodie hongroise» selon Ravel (Ref.: Une esquisse autobiographique; [dictée à Roland-Manuel, octobre 1928]. La revue musicale, déc.1938, pp.17-33. Reprinted in Orenstein [1989] supra, pp.43-47 ), est "[...] celui du czárdás, en deux parties: «lassù» alangui, «friss» rapide à perdre haleine. Dans la première partie le violon solo se déploie librement, de façon quasi-improvisée - en fait passant à travers des pièges de difficultés soigneusement tendus: les doubles cordes dominent dans cette légère parodie des violons hongrois. L'orchestre intervient à la fin et conduit au «czardas» proprement dit, morceau très rapide, inspiré du folklore hongrois (notons que le czardas n'a, originellement, rien de tzigane). L'instrument soliste est, évidemment, exploité à fond et semble se jouer, dans cette deuxième partie effrénée, de toutes les difficultés imaginables, épuiser toutes les ressources sonores et techniques soigneusement répertoriées par Ravel: son harmoniques en successions mélodiques, pizzicati périlleux, etc. La conclusion en trois accords arrachés est fidèlement «à la hongroise». [...] cité d'un texte d'André Boucourechliev publié dans l'album  EMI La Voix de son Maitre 2 C 069-02733 (Concerto en sol, Concerto pour la main gauche, Tzigane - Aldo Ciccolini Piano, Itzhak Perlman Piano, Orch. de Paris, Jean Martinon).

L'oeuvre est très virtuose, une «forêt d'embûches pour les violonistes» (Hélène Jourdan-Morhange dans COLETTE, et al. Maurice Ravel par quelques-uns de ses familiers. Paris: Tambourinaire, 1939, p.167)
Logo de la Südwestfunk

Maurice Ravel, à gauche, et Hans Rosbaud
Maurice Ravel et Hans Rosbaud
(Le portrait de Maurice Ravel est extrait de la photo représentée à gauche, celui de Hans Rosbaud est extrait d'une photo datant de 1958)

Dans l'enregistrement proposé sur cette page, le soliste est Henryk SZERING, Hans ROSBAUD dirige un orchestre qui a aujourd'hui - hélas - disparu comme tel, le «Großes Orchester des Südwestfunks» - le Grand Orchestre de la Südwestfunk, dont il a été le chef titulaire de 1946 jusqu'à son décès, en 1962. Quatres ans plus tard l'orchestre fut rebaptisé en «Orchestre symphonique de la SWR de Baden-Baden et Fribourg-en-Brisgau». En 2016 il disparaît, fusionné avec l'Orchestre Symphonique de la Radio de Stuttgart sous le nom de «SWR Sinfonieorchester».

D'après la discographie de Joan Evans cet enregistrement fut fait le 9 mars 1957, dans le «SWF-Musistudio» de Baden-Baden (il existe un enregistrement plus ancien fait le 22 juin 1937 à Francfort, avec l'Orchestre du «Reichssender Frankfurt», et Jeanne Gautier en soliste).

Voici donc...

Maurice Ravel, «Tzigane», Rhapsodie de concert pour violon et orchestre, M 76, Henryk Szeryng, le Grand Orchestre de la Südwestfunk, Hans Rosbaud, 9 mars 1957

Lento, quasi cadenza     09:38

Provenance: Radiodiffusion, Archives  SWR
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