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Igor MARKEVITCH, octobre 1957, Paris, © Roger-Violet et Boris Liptnitzi, PARISENIMAGES, cliquer pour une vue agrandie
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Walter GIESEKING, tournée au Japon, 1951, cliquer pour une vue agrandie
Igor MARKEVITCH, octobre 1957, Paris, © Roger-Violet et Boris Liptnitzi, PARISENIMAGES, cliquer pour une vue agrandie
Kopf Bild Markevitch 155 250
Le portrait d'Igor MARKEVITCH inséré dans l'en-tête provient du site PARISENIMAGES, © Roger-Violet, Boris Liptnitzi, Numéro d'image: 73186-17, Numéro d'inventaire: LIP-2230-034, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale. Pour les portraits d'Igor MARKEVITCH à droite et à gauche: mêmes sources, mêmes conditions d'utilisations. Cliquer sur les photos pour voir l'original et ses références. 
Wolfgang Amadeus MOZART
Concerto pour piano et orchestre No 9, dit Jeunehomme
en mi bémol majeur, KV 271
Walter GIESEKING
Orchestre National de la RadioDiffusion Française
Igor MARKEVITCH
11 septembre 1955, Festival de Montreux

Cette oeuvre - composée en janvier 1777 - est avant tout connue sous le nom du Concerto «Jeunehomme»: au siècle précédent, dans une biographie écrite par Théodor Wyzewa et Georges de Saint-Foix, le nom de «Mademoiselle Jeunehomme» commença d'être associé à cette oeuvre. Toutefois "[...] Mozart lui-même n’avait jamais évoqué personne de ce nom: une fois son concerto achevé, en janvier 1777, il en parla comme de «celui pour la Jenomy» [...] Son père Leopold fit lui aussi allusion à une «madame genomai» [...]". Les biographes pensèrent que ce nom avait été mal écrit, les spécialistes firent tout simplement de même, les uns après les autres, et le concerto fut bientôt surnommé «Jeunehomme».

En 2004 le musicologue viennois Michael Lorenz (*) démontra que cette pianiste était en fait Louise Victoire Jenamy (1749-1812), une fille de Jean-Georges Noverre (1727–1810), lui-même danseur connu et l'un des meilleurs amis de Mozart.

(*) Michael Lorenz, "Mademoiselle Jeunehomme", Zur Lösung eines Mozart-Rätsels (Vers une solution d'une énigme de Mozart), essai pour l'exposition Mozart de 2006. Da Ponte Institut, Vienne 2006, pp. 423-29.

Louise Victoire Jenamy "[...] exécuta un concerto pour piano à Vienne en 1773 avec, dit un journal local, «beaucoup d’art et d’aisance». Mozart dîna avec Noverre à Vienne en 1773, cela au moins nous le savons, peut-être en présence de Victoire. L’année qui suivit l’écriture du Concerto K271, Noverre revint à Paris comme maître de ballet et quand Mozart arriva avec sa mère, il écrivit à son père que le chorégraphe l’avait invité à dîner chez lui quand il le souhaitait et que Mme Jenamy était là. Mozart composa aussi une partie de la musique du ballet de Noverre intitulé Les petits riens. Il est étonnant que personne n’ait fait le lien pendant près d’un siècle [...]".

Une courte description citée d'un texte de John Irving, 2010, publié dans la brochure accompagnant le SACD Hybrid BIS-SACD-1794 (Ronald Brautigam, Die Kölner Akademie, Michael Alexander Willens):

"[...] une technique exceptionnelle (notamment dans le finale moto perpetuo particulièrement exigeant), ainsi qu’un talent certain pour l’expression rhétorique. Celle-ci est particulièrement de mise dans le mouvement lent en do mineur (Andantino), certainement l’une des compositions les plus impressionnantes jusqu’alors de Mozart à recourir à une écriture déclamatoire (si l’on excepte les opéras). L’attention de l’auditeur n’est pas seulement retenue par l’utilisation du mode mineur mais également par le recours judicieux aux contrastes dynamiques (les sursauts sonores soulignent le plus souvent les zones dans lesquelles Mozart explore des régions chromatiques distantes), les différents registres, le réseau mélodique délicat et, en particulier, l’usage expressif des silences.

La conception mozartienne du concerto est, dans le K 271, manifestement de celle où la virtuosité dramatique et solistique est mise à l’avant-plan et ce, dès le commencement: l’oeuvre débute inhabituellement non pas par le tutti orchestral attendu mais par une opposition entre tutti et solo alors que le piano entre à la seconde mesure pour compléter la phrase à l’allure de fanfare exprimée à l’unisson par le tutti. Tant au niveau visuel que sonore, il s’agit d’un effet extraordinaire qui appartient à la salle de concert et non pas au salon privé. On pourrait presque dire que cet effet appartient tout autant à l’opéra puisque le K 271, aussi bien par son contenu que par son échelle, est opératique de bout en bout.

Peut-être que cette oeuvre a contribué à établir Mozart en tant que virtuose du piano. On sait qu’il exécuta le K 271 plus tard en 1777 à Augsbourg. On sait aussi que l’oeuvre fut également jouée à Salzbourg grâce à des documents manuscrits liés à l’exécution qui nous sont parvenus (et qui contiennent rien de moins que dix cadences et Eingänge, c’est-à-dire de courtes introductions improvisées, écrites par Mozart lui-même, par son père ou par sa soeur). Un Eingang de la main de Mozart a été envoyé en 1783 par la poste de Vienne à Salzbourg ce qui laisse croire qu’il jouait encore l’oeuvre cette année-là. Des copies des parties de tutti furent également réalisées à Salzbourg en 1784 ou vers cette année-là.
[...]"

Logo de la Radio Suisse Romande


Dans le cinquième concert du «Septembre musical» de Montreux 1955, Igor MARKEVITCH dirigeait l'Orchestre National de la RadioDiffusion Française, avec Walter GIESEKING  en soliste. Au programme:

- Pulcinella d'Igor Strawinsky
- Symphonie No 1 de Johannes Brahms
- Concerto pour piano et orchestre No 9, KV 271, de Wolfgang Amadeus Mozart

Le concert fut retransmis le lendemain - lundi 12 septembre 1955 - sur l'émetteur ondes moyennes (347 m) «France - Chaîne nationale», à 20 heures, et seulement plus tard sur l'émetteur de Sottens.

"[...]  Walter Gieseking joue le Concerto en mi bémol de Mozart pour notre immuable admiration. Aujourd’hui comme hier, on n’a qu’à s’incliner devant une technique si miraculeusement «pensée» qu’elle fait oublier ses innombrables pouvoirs mis au service de l’expression. Le mouvement lent fut d’une indicible beauté; le «final», pris à une allure vertigineuse sans perdre de sa netteté, donnera un premier fil à retordre à Igor Markevitch et à l’orchestre; la trame fut bientôt renouée de la toile tissée et ornée par ailleurs, avec le goût le plus sûr. Le Mozart de Gieseking et Markevitch se passe de commentaires, c’est dire son style. [...]"
cité de la rubrique de "Ed.H." dans la Gazette de Lausanne du 19 septembre 1955, en page 5.
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Annie et Walter Gieseking, 1951, tournée au Japon (Photo News Bureau Pan Am)

Walter Gieseking a souvent donné des concerts en Suisse, c'est toutefois la seule fois qu'il joua à Montreux. Après un grave accident de bus près de l'aéroport de Francfort en décembre de la même année - dans lequel son épouse Annie trouva la mort - il avait repris son activité en concert, mais décéda hélas en octobre 1956, âgé de seulement 60 ans.

Voici donc...

Wolfgang Amadeus MOZART, Concerto pour piano et orchestre No 9, dit Jeunehomme, en mi bémol majeur, KV 271, Walter Gieseking, Orchestre National de la RadioDiffusion Française, Igor Markevitch, 11 septembre 1955, Festival de Montreux

   1. Allegro                12:14 (-> 12:14)
   2. Andantino              10:14 (-> 22:28)
   3. Rondeau. Presto        09:01 (-> 31:29)


Provenance: Radiodiffusion, archives RSR / RTS
que vous pouvez obtenir en...
pour un téléchargement libre, depuis mon site

3 fichiers FLAC, 2 fichiers CUE (*) et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP

(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.
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Walter GIESEKING, 1951, en tournée au Japon

Walter GIESEKING, 1951, en tournée au Japon (Photo News Bureau Pan Am)



Walter GIESEKING, 1951, en tournée au Japon, pendant ses loisirs, chassant le papillon...

Walter GIESEKING, 1951, en tournée au Japon (Photo News Bureau Pan Am)
Pendant ses loisirs, chassant le papillon... Il était un collectionneur
de papillons très actif, une passion qu'il tenait de son père.