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Pierre FOURNIER en 1935 à Paris, photo provenant du site PARISENIMAGES, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, cliquer pour voir l'original
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À gauche: le jeune Pierre FOURNIER, en 1935 à Paris - photos provenant du site PARISENIMAGES, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale. À gauche: Pierre FOURNIER en 1957 - photos embarquées © Erich Auerbach / Hulton Archives / gettyimages. CLIQUER sur les photos pour voir l'original et ses références.

Courte biographie
24.06.1906, Paris - 08.01.1986, Genève
Violoncelliste et pédagogue de nationalité française

Petit-fils du sculpteur Léopold Morice, Pierre Léon Marie Fournier est le fils de Gaston Fournier, militaire de carrière, sa mère Gabrielle est pianiste, son jeune frère Jean un violoniste (célèbre avant tout pour le trio qu'il forma avec Paul Badura-Skoda et Antonio Janigro.

Pierre Fournier commence ses études de musique au piano avec sa mère, mais en 1915 il est frappé par la poliomyélite - dont il conservera pour toujours un boitement prononcé - qui l'empêche de se servir des pédales. Il entame donc des études de violoncelle avec Odette Krettly, dont la personnalité exceptionelle l'influence fortement: elle lui apprend à être patient en matière de technique et à contrôler intonation et phrasé, elle lui fait découvrir les couleurs des sons. Il étudie ensuite avec Paul Bazelaire et André Hekking, et remporte un premier prix du Conservatoire de Paris en 1923.

Il commence à jouer dans des théâtres, des casinos, des cinémas - accompagnant des films muets - et donne de temps à autre un récital. Il rejoint le Quatuor Krettly (dont le premier violon est le frère d'Odette Krettly). En 1927 il quitte le Quatuor (cédant sa place à André Navarra) pour se consacrer à une carrière de soliste. Il gardera toutefois toujours son amour de la musique de chambre et en 1943 succèdera à Pablo Casals dans le trio que ce dernier formait avec Alfred Cortot et Jacques Thibaud. Entretemps, Pierre Fournier commence à faire des tournées hors de France, en Hollande, Belgique, Espagne, etc. Il débute par exemple en mars 1933 à Berlin dans la Beethovensaal, accompagné au piano par Michael Raucheisen, à Londres en décembre 1934 (un récital de Locatelli, Bach, Weber et Debussy au Wigmore Hall), puis quelques mois plus tard à l'Aelian Hall. En 1937 il crée le concerto de Roussel à la Salle Pleyel, en 1939 deux oeuvres que Martinu lui a dédié: la première sonate (avec Rudolf Firkusny) et une version révisée du concerto (que Gaspar Cassado avait créé en 1931) avec Charles Münch.

En 1937 Pierre Fournier fait ses premiers enregistrements pour la branche française de His Master's Voice.

Il commence d'enseigner, de 1937 à 1939 à l'École Normale, de 1941 à 1949 il est professeur au Conservatoire.

Son activité pendant la guerre se ralentit, mais ne s'interrompt pas. Il joue en Suisse, en Italie, mais aussi en Allemagne, à Berlin en novembre 1943 avec Wilhelm Furtwängler, puis à Munich l'année suivante, ce qui lui valut quelques problèmes à la Libération, accusé de "collaboration non criminelle et de manque de patriotisme". Il peut toutefois recommencer de jouer peu-après, en automne 1946, dans les salles de concert parisiennes, entre autres avec Charles Münch.

Après la guerre sa carrière devient vraiment internationale: 1946, Grande-Bretagne, 1947, Printemps de Prague, Festival d'Edimbourg, au début de 1948 Pierre Fournier crée le concerto d'Othmar Schoeck à Zürich avec Volkmar Andreae, à la fin de l'année sa première tournée aux USA, en mai 1949 il crée à Paris la sonate de Poulenc avec le compositeur au piano, en novembre 1949 il fait ses débuts au Carnegie-Hall dans le concerto de Schumann avec l'Orchestre Philarmonique Symphonique de New York dirigé par Stokowski. Les années cinquante et soixante sont marquées par une carrière internationale très remplie, avec un point fort en Angleterre: 112 concerts entre 1942 et 1966. En novembre 1954 au Japon, en avril 1959 sa première tournée en Russie, en Afrique du Sud en 1962, etc.

Parmi ses créations importantes, on peut citer la première à Hamburg du concerto de Jean Martinon (qui lui est dédié), le 25 janvier 1965 sous la direction de Hans Schmidt-Isserstedt, et celle du concerto de Frank Martin (qui lui est également dédié, ainsi qu'à Paul Sacher) à Bâle le 26 janvier 1967.

À partir de 1970 Pierre Fournier passe toutefois plus de temps dans sa maison de Genève (où il s'est installé en 1956), limitant ses engagements pour se consacrer plus à l'enseignement.

Le jeu de Pierre Fournier était l'élégance par excellence, il résumait ainsi son credo "Chaque passage au violoncelle doit être chanté avec une grande beauté tonale".

Pierre Fournier a laissé de très nombreux enregistrements, aussi bien de musique de chambre que de concertos, de toutes les époques, du baroque à la musique contemporaine en passant par le classique, aussi bien des enregistrements publics que des enregistrements pour le disque, pour ces derniers avant tout chez EMI et DGG, mais aussi - de 1952 à 1956 - chez Decca.

Pierre FOURNIER, photo de presse DECCA
Pierre Fournier, photo de presse DECCA
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