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Kopf Bild Ansermet 155 250
Michail GLINKA, Ouverture de Rouslan et Ludmila

a) Orch. Société des Concerts du Conservatoire de Paris
8./12./15.-19./22.-25 juin 1953
DECCA London LL 864

b) Orchestre de la Suisse Romande
avril 1964, Victoria-Hall, Genève
DECCA London CS 6405

c) Orchestre de la Suisse Romande
concert du 10 mars 1965, Victoria-Hall, Genève

Pour son second opéra, Glinka s'inspira du conte féerique de Pouchkine «Rouslan et Ludmila».

L'action du premier acte, au Moyen-Âge:

"[...] Svetosar, prince de Kiev, célèbre en grande pompe les fiançailles de sa fille Ludmila avec le chevalier Rouslan. Mais la belle est aussi convoitée par Ratmir, un poète et prince oriental, et Farlaf, un prince varègue. Ludmila chante son bonheur, mais aussi sa tristesse de quitter les siens.
Le beau chant nuptial du vieux barde Bayan célèbre les victoires russes et prédit le bonheur des fiancés mais aussi des heures sombres. Effectivement, au milieu de ce somptueux festin, l’orage éclate, et l'assemblée est plongée dans le noir et dans la confusion. Quand la lumière revient, Ludmila a disparu. On apprendra que Tchernomor, le mauvais esprit, l'a enlevée. Svetosar promet alors la moitié de son royaume et la main de sa fille à celui qui la retrouvera.
[...]"

Pour la suite de l'action voir par exemple ce fichier PDF du site vava.be.

Dans sa musique, Mikhaïl Glinka s’inspire de ce qu’il y a de plus spécifique dans son pays: les chants et les danses populaires. L’aristocratie et la haute bourgeoisie reprocheront d'ailleurs à l’auteur d’«Une vie pour le tsar» (1836) d’écrire «de la musique de cocher de fiacre». «Rouslan et Ludmila», donné en première audition en 1842, n’atteindra pas le grand public comme le souhaitait l’auteur. L'oeuvre se distingue pourtant par son originalité.

Son ouverture exubérante est la pièce la plus connue en dehors de la Russie. Les trois thèmes exploités sont empruntés à la partition. Le premier thème énergique et belliqueux illustre la détermination de Rouslan dans la quête de sa bien-aimée disparue, le deuxième chanté par les violoncelles évoque la tendresse amoureuse de l’héroïne, le troisième, un motif descendant clamé par les trombones, se rapporte aux forces du mal surtout incarnées par le nain Tchernomor. De plus, ces thèmes sont traités comme dans un premier mouvement de symphonie. Ce qui retient le plus l’attention, c’est la frénésie qui s’empare de cette ouverture sans le moindre répit dans le tempo irrésistible imposé par le compositeur:

"[...] Brillante, écrite dans la fièvre des répétitions qui avaient déjà commencé, les pages initiales de cet opéra sont chargées de cette effervescence, de ce sentiment vivace de l'attente que savaient communiquer les ouvertures du XVIIIe siècle. Les principaux éléments du spectacle s'y reflètent: l'amour de Rouslan pour Loudmila [...], la personnalité grotesque du nain Tchernomor. Des traits virtuoses confiés aux cordes à l'unisson font penser à des modèles illustres. La rythmique amusante, la saveur des modulations, l'extrême mobilité de l'orchestre animent, éclairent, assouplissent cette ouverture dont la construction est celle d'une sonate à deux thèmes. C'est bien la musique qui convient à un conte où l'irréel se joint au réel et l'humour à la poésie. [...]"
citation extraite d'un texte de Dorel Handman, pianiste et musicologue français, publié au verso de la pochette du disque de Pierre DERVAUX MMS-2198 (le disque MMS-2198 a le même contenu que le disque de Pierre DERVAUX MMS-2173.

Ernest ANSERMET au début des années 1950, photo utilisée par exemple sur la pochette du disque LL 864
Ernest ANSERMET au début des années 1950
Un extrait de cette photo est utilisé sur la pochette du disque LL 864, en vue miroir. Il est fort possible que cette photo ait été prise lors des sessions d'enregistrements de ce disque à Paris: si une personne visitant cette page devait en savoir plus, toutes informations m'intéressent -> Vos remarques!

Dans la photo ci-dessous, cliquer sur les divers titres pour accéder aux diverses pages!

Ernest ANSERMET enregistra cette ouverture à deux reprises pour le disque:

     ●   une première fois en juin 1953, avec l'«Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire», à la «Maison de la Mutualité» de Paris: pendant ces sessions furent enregistrés la «symphonie classique» de Prokofiev, l'ouverture de «Rouslan et Ludmila» de Glinka, «Dans les Steppes d'Asie Centrale» de Borodine, et la «Nuit sur le Mont-Chauve» de Mussorgki. Le tout est paru en octobre 1953 sur LXT 2833 et en janvier 1954 sur le London LL 864, puis réédité entre autres sur le disque ACL 123
LL 864 Recto
Decca LONDON LL 864, Recto de la pochette du disque
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     ●   une seconde fois en mai-avril 1964, avec son Orchestre de la Suisse Romande, bien entendu au Victoria-Hall de Genève. Pendant les sessions d'enregistrements du 4 avril au 3 mai (Pr: Michael Bremner Eng: James Lock) furent enregistrés la «Nuit sur le Mont-Chauve», le «Prélude» et la «Danse des esclaves perses» de la «Khovanchtchina» de Mussorgski, l'«Ouverture de Rouslan et Ludmila», la «Valse-Fantaisie» et le «Capriccio brillante sur la théme de Jota aragonaise», aussi connu comme «Ouverture espagnole No.1», de Glinka, la 5e symphonie de Prokofjew, les «Deux Portraits», Op.5 Sz 37, les «Deux Danses Roumaines», Op. 8a Sz 68, et la «Suite de Danses», Sz 77, de Bartok.

L'«Ouverture de Rouslan et Ludmila» fut publiée sur les disques Decca LXT 6119 resp. SXL 6119 en novembre 1964 et Decca London CM 9405 resp. CS 6405 en décembre de la même année, avec les autres oeuvres de Mussorgski et Glinka. Elle ne fut publiée pour la première fois sur CD que très tard, en septembre 2008 sur le CD Australian Eloquence 480 0038, avec diverses autres oeuvres de compositeurs russes - voir par exemple cette page du site www.buywell.com pour plus de détails sur ce splendide double CD.
CS 6405 Recto
Decca LONDON CS 6405, Recto de la pochette du disque
En prime, je vous propose un enregistrement pris sur le vif ...

... provenant d'un concert donné le 10 mars 1965 au Victoria-Hall de Genève, avec au programme:

     ●   Michail Glinka, Ouverture de Rouslan et Ludmila
     ●   Émile Jaques-Dalcroze, Concerto en ut min, pour violon et orchestre,
          avec Ruggiero Ricci en soliste
     ●   Johannes Brahms, Symphonie No 1 en ut mineur, op. 68

Le concert fut à l'époque retransmis en direct sur l'émetteur de Sottens. Le lendemain, Franz WALTER écrivait dans le Journal de Genève en page 11:

"[...] AU DIXIÈME CONCERT DE L'ABONNEMENT - Hommage à Jaques-Dalcroze

En inscrivant à son dixième concert de l'abonnement le Concerto de violon No 1 de Jaques-Dalcroze, le comité de l'OSR entendait participer de manière tangible à l'hommage que la Suisse romande et Genève en particulier adresse tout au long de cette année à la mémoire du compositeur, à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance, anniversaire qui coïncide avec le quinzième de sa mort.

Sans doute n'est-ce pas son oeuvre symphonique qui a le plus fait pour la gloire de l'auteur de la Fête de Juin et cette oeuvre a-t-elle été comme sa musique de chambre, relativement vite oubliée. Il est certain que, plus particulièrement liée à un style d'époque, cette part de sa production a une partie plus difficile à jouer vis-à-vis de la pospérité. Est-ce à dire qu'elle est negligeable? Certes chacun s'attendait à ce que ce concerto de violon offre certains aspects, désuets. Et pourtant le bilan final ne me semble nullement négatif.

Ce que cette oeuvre a aujourd'hui contre elle, en particulier, c'est le côté fleur bleue du folklore dalcrozien. Car si, le plus souvent, une oeuvre nourrie de folklore gagne en pittoresque et en saveur, le néo-folklore de Jaques-Dalcroze - dont son concerto est incontestablement empreint - n'a pas ces profondes racines de la musique slave ou espagnole qui lui assureraient la pérennité.

Il y a pourtant une qualité que la mélodie dalcrozienne ne perd jamais, c'est sa fraîcheur, et une vertu précieuse qui ne quitte jamais Jaques-Dalcroze, c'est la bonne humeur et la malice. Ici cette malice se pare des atours de savants jeux de contrepoints et n'est pas toujours visible. Le com- positeur a en effet conçu une partition pleine de subtilités dialectiques traitées avec beaucoup d'esprit; un esprit qui cependant parfois disparaît derrière les exigences du style symphonique et l'ampleur d'une puissante pâte orchestrale.

Jaques-Dalcroze a axé son concerto sur un thème central dont il tire presque toutes ses déductions. Et peut-être était-ce une gageure d'en renouveler l'intérêt jusqu'à la fin du concerto. C'est pourquoi le premier mouvement, qui est tout entier de la plus heureuse veine, l'emporte de beaucoup sur les deux suivants.

La partie violonistique est très brillante - n'oublions pas que le concerto fut écrit pour Henri Marteau et créé par lui - et Ruggero Ricci qui avait accepté d'en être l'interprète d'hier y déploya avec brio ses dons exceptionnels de virtuose: faisant ressortir en outre - mais d'une façon un peu uniformément extériorisée - le côté chaleureux de l'écriture. J'eusse aimé, pour ma part, le voir s'attacher un peu plus à en pénétrer le contenu spirituel et pétillant.

Ouvert par une page de Glinka - l'ouverture de Ruslan et Ludmila - enlevée avec une verve magnifique, le concert d'hier devait, en seconde partie nous faire valoir une interprétation véritablement exemplaire de la 1re Symphonie de Brahms. Rarement ai-je eu l'impression que le chef de l'OSR en avait pénétré si intimement l'essence. Dégageant, au départ, avec la plus juste lucidité ce caractère de lyrisme intérieur si particulier à Brahms. Ansermet devait, par la plus impressionnante des progressions, amener le finale à une véritable incandescence, conférant ainsi à cette oeuvre ses dimensions les plus extrêmes. Un prodigieux exemple de vitalité intérieure.
[...]"

Voici donc...

Michail Glinka, Ouverture de Rouslan et Ludmila, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire de Paris, Ernest Ansermet, séances d'enregistrements des 8./12./15.-19./22.-25 juin 1953 (05:23)

Provenance: DECCA London LL 864, ARL 1760-1B / 1761-4B

Michail Glinka, Ouverture de Rouslan et Ludmila, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, avril 1964, Victoria-Hall, Genève (05:30)

Provenance: DECCA London CS 6405, ZAL 6319-2E / 6320-5L

Michail Glinka, Ouverture de Rouslan et Ludmila, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, 10 mars 1965, Victoria-Hall, Genève (05:54)

Provenance: Radiodiffusion, Archives RSR resp. RTS

que vous pouvez obtenir en...

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(*) 1 fichier CUE pour les fichiers décomprimés en WAV et 1 fichier CUE pour les fichiers comprimés FLAC, si votre logiciel peut utiliser directement les fichiers FLAC.


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Decca LONDON LL 864, étiquette recto

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CS 6405 Etiquette 1 65c2fc
Decca LONDON CS 6405, étiquette recto

CS 6405 Etiquette 2 65c2fc
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