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Kopf Bild Ansermet 155 250
Claude DEBUSSY
Prélude à l' Après-Midi d'un Faune, L 86
Orchestre de la Suisse Romande
Ernest ANSERMET
octobre 1951, Genève, Victoria-Hall

En 1876 Stéphane Mallarmé publie son poème «L’après-midi d’un faune»; une quinzaine d'années plus tard, Claude Debussy - réalisant que Mallarmé avait espéré que son poème pourrait être présenté au théâtre - se met à composer un ouvrage qu’il appele, à ce stade, «Prélude, Interludes et Paraphrase finale», pensant sans doute que cela serait la musique d’accompagnement d’une telle représentation. Il ne composa en fait que le début - le «Prélude à l’après-midi d'un faune», une sorte de rêve orchestral peuplé de péripéties aux couleurs sans cesse changeantes - qui plut à Mallarmé, car, pensait-il, Debussy avait su traduire l’émotion de son poème.

L'oeuvre est dédicacée au compositeur Raymond Bonheur, fils du peintre Auguste Bonheur. La première audition en fut donnée à Paris - salle d'Harcourt, 40 rue Rochechouart - le 22 décembre 1894 par l'Orchestre de la Société nationale de musique sous la direction de Gustave Doret, flûte-solo Georges Barrère.

Pour une étude détaillée de l'oeuvre, voir par exemple cette page  du site du Centre national de documentation pédagogique (CNDP), ou à partir de cette excellente page du site de patachon.free.fr.

Une courte description extraite de cette page, reprenant une citation d'Heinrich Strobel, Claude Debussy. Plon, 1948, p. 92-93:

"[...] Le poème de Mallarmé, que le prélude de Debussy a fait entrer dans l'immortalité, a été inspiré par un tableau de Boucher, de la National Gallery, à Londres : un jeune faune, caché dans les roseaux, épie d'un oeil lascif les jeux des nymphes. Mallarmé dépeint cette scène. Le faune rêve des nymphes. Elles éveillent l'éternel essaim du désir. Il joue de la flûte dans la chaleur d'une matinée sans nuages. Les nymphes paraissent. Il les surprend et les soumet à son désir. Puis il tombe dans un sommeil las. Seule sa flûte évoque sa fantastique aventure. [...]

La partition est baignée de lumière. D'une lumière magique, énervante, voluptueuse. Elle proclame la passion. Mais non pas avec la grande voix du pathétisme wagnérien, quoique les moyens dont use celui-ci y trouve partout écho, mais dans une extase de lassitude lyrique. Elle suscite des images non point dépeintes, mais suggérées. Le faune souffle dans sa syrinx. Peut-être est-ce Pan que Laforgue a évoqué dans sa nouvelle enchanteresse. La syrinx exhale d'étranges arabesques sur une gamme inusitée. Elles se transforment en motifs. le jeu se mue en passion. Les progressions sont estompées, elle plongent dans la chaleur de midi - ou dans l'irréalité du songe avant de se déployer vraiment. C'est là la surprise, la fascination; un désir lassé, une volupté rêveuse, un ruissellement vague."[...]"

L'oeuvre fut donnée en première audition le 22 décembre 1894 à Paris, Salle d'Harcourt, par l'Orchestre de la Société Nationale de Musique sous la direction de Gustave DORET.



                         Recto de la pochette du disque LW 5031 (édition allemande)

Ernest Ansermet a enregistré cette oeuvre à deux reprises pour le disque, en 1951 (mono) et en 1957 (mono et stéréo). Pour l' enregistrement de 1957, voir cette page.

Dans le premier enregistrement de 1951 le flûtiste devrait être André PÉPIN, étant donné qu' il a fait partie de l'OSR de 1937 à 1971, mais ceci ne peut être établi avec certitude, n' ayant - à ma connaissance - pas été documenté. L' enregistrement - SAR611-12, octobre 1951 Victoria Hall, Genève - est paru en avril 1952 sur le London LS 503, puis en juin 1952 sur le Decca LX 3072 et repris entre autres sur le Decca LW 5031.

Voici donc...


Claude Debussy, Prélude à l' Après-Midi d'un Faune (d'après un poème de Mallarmé), L 86, Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, octobre 1951, Genève, Victoria-Hall (09:16)

Provenance: Decca LW 5031

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