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Courte biographie
14.07.1907, Marseille - 29.09.1984, Genève
Violoncelliste, pédagogue, chroniqueur et critique musical

Dès 1909 Franz Walter étudie à Genève, auprès de Charles Chaix (harmonie et contrepoint). En 1927, il passe sa virtuosité de violoncelle au Conservatoire, avec Benito Brandia. Prix de virtuosité au violoncelle en 1928, puis diplôme de contrepoint.

 ➣ 1929 - 1930, Paris, Schola Cantorum (classe de composition de Vincent d'Indy, de contrepoint de Paul Le Flem, d'histoire de la musique avec André Pirro). Il se perfectionne en violoncelle auprès de Fernand Pollain, tout en assistant aux cours de Diran Alexanian à l'Ecole normale de musique

En parallèle de cette formation de musicien, il étudia les lettres à Genève.

 ➣ 1931 - 1932, séjour et concerts en Angleterre

 ➣ 1937, lauréat du concours de Vienne, engagement comme second violoncelle solo à l'OSR, jusqu'en 1941. En musique de chambre, il a fait partie du Quatuor de Lausanne formé par André de Ribaupierre, en compagnie de Rose Dumur et Henry Baud, du Trio de Genève, du Quatuor Petrovic (Nicola Petrovic, 1er violon, Marcel Gravois, violon, Léon Cherechewsky, alto), de l'ensemble La Ménestrandie (à la viole de gambe). Occasionnellement, il est appelé à se joindre à des ensembles comme le Quatuor Loewenguth ou le Wiener Oktett.

Franz Walter vers 1936, un portrait publié - entre autres - dans la revue Le Radio du 13 mars 1936, No 675, en page 524
Franz WALTER vers 1936, un portrait publié - entre autres -
dans la revue Le Radio du 13 mars 1936, No 675, en page 524
 ➣ 1938, professeur de violoncelle au Conservatoire de Genève en 1938, puis titulaire de la classe de quatuor à cordes, jusqu'en 1977. Il travaille à l'amélioration des conditions de vie des professeurs de cette école: «il plaida leur cause avec une habile détermination et sut, le moment venu, prendre en leur nom des initiatives qui contribuèrent aux importantes réformes de 1970» (Bulletin du Conservatoire 3, novembre 1984.

 ➣ 1948 - 1979, critique musical au «Journal de Genève» - «toujours marqué au coin d'un profond humanisme et d'une délicatesse rare» R.A. Jeandin

 ➣ 1960, conseiller artistique de l'Association des festivals européens, dirigée par Denis de Rougemont

Franz Walter a fait partie de nombreux jurys de concours musicaux. Très actif à la radio - beaucoup se souviennent de ses „Propos de l'entr'acte“, de son pseudonyme de Terval, avec des revues, pièces radiophoniques - dont des pastiches et des divertissements pour l'AAMG, «...mais toujours en homme du monde, il ne blessait jamais» - A. Jaquier: Propos et hommages impromptus.

Franz WALTER - Ce portrait est paru dans diverses publications, entre autres dans «Musique d'un siècle à Genève» de Serge M. Zuber, mais sans informations sur son origine
Franz WALTER - Ce portrait est paru dans diverses publications,
entre autres dans «Musique d'un siècle à Genève» de Serge M. Zuber,
mais sans informations sur son origine
Le texte suivant - dont provient la grande partie des données de cette courte biographie - est cité du Journal de Genève, mardi 2 octobre 1984, page 23, un hommage signé J.-C. P. (également publié dans la Gazette de Lausanne du 2 octobre 1984, en page 5):

"[...] La mort d'un grand musicien: Franz Walter

Le violoncelliste et critique musical avait aussi signé une série de pièces de théâtre et plusieurs revues.

La Genève musicale est en deuil: samedi s'est éteint, au terme d'une cruelle maladie, le violoncelliste et critique musical Franz Walter, dont la perte sera ressentie avec une immense tristesse par les milieux de la musique à Genève.

Franz Walter était né en 1907 à Marseille, son père y étant alors pasteur de l'Eglise suisse. Ce père pasteur semble d'ailleurs une exception dans une famille où la musique joue un rôle considérable: Franz était le petit-fils d'August Walter (1821-1896), pianiste et chef d'orchestre à Bâle, et d'Anna Walter-Strauss, son épouse, cantatrice. Il était aussi neveu de Georg Walter, musicologue bâlois également.

Ces origines bâloises n'empêcheront pas Franz Walter de devenir un pur Genevois de coeur et d'esprit: de retour à Genève en 1910, il y décroche sa maturité classique au Collège Calvin en 1926. Etudes au Conservatoire de Genève avec Benito Brandia pour le violoncelle et Charles Chaix pour l'harmonie et le contrepoint. Diplôme (en 1927) et Prix de virtuosité (en 1928) de violoncelle. La même année, diplôme de contrepoint, puis études à Paris (1929-1930) à la Schola Cantorum (classe de composition de Vincent d'Indy et de contrepoint de Paul Le Flem). Leçons de violoncelle de Fernand Pollain, tout en assistant aux cours de Diran Alexanian à l'Ecole normale de musique.

Début d'études universitaires à Genève (Faculté des lettres) et à la Sorbonne de Paris (classe de musicologie d'André Pirro), études interrompues par la profession de musicien, notamment une saison à l'OSR et, en 1931-32, séjour et concerts en Angleterre.

Retour en Suisse où il est nommé 2e violoncelle solo de l'OSR.

En 1937, il est lauréat du Concours international de violoncelle de Vienne et il est nommé la même année professeur de violoncelle au Conservatoire de Genève, puis, après quelques années et jusqu'à sa retraite, la classe de quatuor à cordes des classes de diplôme et de virtuosité.

En 1941, il est appelé à occuper le poste de violoncelliste au sein du Quatuor de Lausanne, aux côtés d'André de Ribaupierre, Rose Dumur et Henry Baud. Il quitte l'OSR pour participer à une intense activité de quartettiste avec le Quatuor de Lausanne d'abord, puis avec divers ensembles: Trio de Genève, Quatuor Petrovic

(Nicola Petrovic, 1er violon, Marcel Gravois, violon, Léon Cherechewsky, alto), ensemble de musique ancienne La Ménestrandie (à la viole de gambe). Occasionnellement, il est appelé à se joindre à des ensembles comme le Quatuor Loewenguth ou le Wiener Oktett.

Parallèlement à son activité musicale, Franz Walter aimait à prendre la plume: sous le pseudonyme de Terval, il avait signé une série de pièces de théâtre notamment pour la radio (pièces policières du lundi). Il était aussi l'auteur de plusieurs revues - désopilantes à vrai dire! - données sur la scène du Conservatoire de Genève, la dernière fois en 1968. Dans la même veine, il avait présenté plus récemment des spectacles de sketches musicaux comiques avec l'organiste et claveciniste Guy Bovet. La TVR en diffusa des fragments, l'an dernier, sous forme de petits épisodes humoristiques.

C'est en 1948 que ce journal propose à Franz Walter la plume de critique musical, ce qui lui ouvre une carrière nouvelle de journaliste, se complétant par des émissions régulières à la Radio suisse romande, notamment les commentaires de l'entracte des concerts symphoniques.

En 1960, l'Association européenne des festivals de musique, que préside Denis de Rougemont, avait fait appel à Franz Walter comme conseiller artistique, chargé notamment des publications de l'Association, de l'examen des candidatures et des relations entre Festivals. Il fit également partie de jurys de Concours internationaux, tels Genève, Liège, Barcelone, Budapest, Prague ou Florence.

En 1977, Franz Walter avait pris sa retraite de professeur au Conservatoire et, en 1979, s'était retiré de la rubrique musicale de ce journal. Il avait ainsi pu se consacrer plus particulièrement à son instrument, et se produire en des concerts où il dialoguait avec Henryk Szeryng, Nadine Reboul, André Volkonsky ou Peter Rybar. J.-C. P.
[...]"

„J.C. P.“ est probablement Jean-Claude Poulin