Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour mon adresse couriel
Haut de page
Retour sur la page d'accueil de mon site - OUVRE UNE NOUVELLE FENÊTRE)
Jean MARTINON dans les années 1950-1960
Jean MARTINON et Philippe ENTREMONT, Paris, décembre 1965, © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, Numéro d'image: 72019-58, Numéro d'inventaire: LIP-2105-278
Jean MARTINON et l'orchestre national, Paris, février 1967, extrait d'une photo © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet, utilisation autorisée dans le cadre de l’illustration de sites internet personnels à vocation non commerciale, Numéro d'image: 46843-8, Numéro d'inventaire: LIP-2233-006

Courte biographie
11.01.1910, Lyon 6e arrondissement - 01.03.1976, Neuilly-sur-Seine
Chef d'orchestre et compositeur de nationalité française

Jean Martinon entre tôt au conservatoire de Lyon, en 1923. En 1926 il poursuit ses études au Conservatoire de Paris, travaillant notamment avec Jules Boucherit (technique du violon), Albert Roussel (composition) et Vincent d'Indy, ainsi que la direction d'orchestre avec Roger Désormière et Charles Münch. En 1928 il obtient un premier prix de violon.

En 1934, il est violon solo à la Radio, commence une série de tournées en province et à l'étranger, mais se concentre surtout sur la composition (entres autres sa Symphoniette pour piano, percussion et cordes (1935), sa première symphonie (1936), le Concerto giocoso pour violon et orchestre (1937), un quintette à vents (1938). Prisonnier de guerre en 1940, il passe 2 ans dans un stalag allemand, où il compose plusieurs oeuvres importantes, entre autres le Psaume 136 ou Chant des Captifs, la Musique d'exil, les Sonatine nº 3 pour piano et nº 4 pour trio d'anches, et plusieurs oeuvres chorales. C'est en revenant de son internement que Jean Martinon commence à être très actif comme chef d'orchestre, d'abord à l'Orchestre Pasdeloup (1943), puis à l'Orchestre symphonique de Bordeaux (1943-1945)

Les principales étappes de sa carrière:

- 1944 - 1946, assistant de Charles Münch à l'Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, Paris
- 1946 - 1949, chef associé de l'Orchestre Philharmonique de Londres
- 1947 - 1950, premier chef du 'Radio Éireann Symphony Orchestra' de Dublin
- 1946 - 1948, chef associé de l'orchestre philharmonique de Londres
- 1951 - 1958, président et chef d'orchestre permanent des Concerts Lamoureux, Paris
- 1957 - 1959, directeur artistique de l'orchestre philharmonique d'Israël
- 1960 - 1966, directeur général de la musique à Düsseldorf, 'Düsseldorfer Symphoniker' (il a été le premier français à occuper de hautes fonctions musicales en Allemagne après la guerre)
- 1963 - 1968, directeur artistique de l'orchestre symphonique de Chicago
- 1968 - 1974, directeur de l'Orchestre National de l'ORTF, Paris (*)
- 1974 - 1976, 'appointed Principal Conductor' de l'orchestre de la Résidence de La Haye

(*) Antoine Golea sur cette période à la tête de l'Orchestre National: "[...] en 1968, il revenait à Paris, à la tête de l'Orchestre national de l'O.R.T.F., et ce furent peut-être les années les plus dures de sa vie. Il prétendait faire travailler en profondeur un ensemble de musiciens de premier ordre sur le plan technique, mais qui considéraient trop souvent que leurs qualités intrinsèques étaient suffisantes pour former un orchestre de premier plan et qu'un travail assidu et vraiment concentré ne leur apporterait rien de plus. Il les quitta en 1974, plein d'amertume. [...]"

De 1975 à son décès Jean Martinon a été professeur au Conservatoire de Paris.

Jean Martinon est apparu pour la dernière fois à un pupitre parisien en août 1975, à la tête de l'Orchestre International des Jeunesses musicales de France:

"[...] Lors de son dernier concert, il réussit à donner une âme et le souffle d'un ensemble arrivé à la maturité à un orchestre éphémère, formé de jeunes instrumentistes venus de vingt pays différents, riches d'enthousiasme, certes, mais sans expérience aucune. Un enregistrement est resté de ce concert, où, entre autres pièces, la Quatrième Symphonie de Schumann témoigne de ce miracle; c'était, on ose à peine l'écrire, la meilleure version de l'oeuvre, en 1975, au moment de sa publication.

Martinon fut aussi un compositeur. Qu'il soit permis de dire que sur ce plan sa personnalité n'était pas de premier plan. Il a touché à tous les genres, du théâtre lyrique avec Hécube, représenté à Strasbourg en 1956, à la musique symphonique, avec trois symphonies, dont une «Irlandaise» et dont la deuxième, de 1944, a été enregistrée sous sa direction, sans parler de la musique de chambre, instrumentale et vocale. Sa musique n'est certes pas une «musique de chef d'orchestre», imbibée de souvenirs involontaires d'oeuvres et de chefs-d'oeuvre souvent dirigés. Pour l'écriture, Martinon a été élève de Vincent d'Indy et d'Albert Roussel, c'est-à-dire, essentiellement, de la Schola cantorum, mais on ne peut pas dire non plus qu'il ait été influencé par la tendance fondamentale, néo-romantique et néo-franckiste, de la maison. Son orchestre est brillant, ses thèmes passionnés, son élan d'une absolue sincérité; simplement, on ne «reconnaît» pas sa musique, admirablement bien faite, on n'en dit jamais : «C'est du Martinon.» [...] Antoine Goléa, MARTINON JEAN - (1910-1976)», Encyclopædia Universalis [en ligne], consultée le 4 mars 2016.

La liste suivante - donnant un aperçu de ses oeuvres - vient de cette page du site www.bach-cantatas.com:

Dramatic: Opera:
Hécube, after Euripides (1949-1954; 1st scenic performance, Strasbourg, November 10, 1956)

Ballet:
Ambohimanga ou La Cité bleue (1946; Paris, 1947)

Orchestral:
Symphony No. 1 (1934-1936; Paris, March 1940)
Symphony No.2, Hymne à la vie (1942-1944; Paris, February 13, 1944)
Symphony No.3, Irlandaise (Radio Eirean, Dublin, 1949)
Symphony No.4, Altitudes (Chicago, December 30, 1965)
Symphoniette for Strings, Piano, Harp & Percussion (1935; Paris, May 30, 1938)
Violin Concerto No.1, Concerto giocoso (1937-1942)
Violin Concerto No.2 (1958; SelIe, Bavaria, May 28, 1961)
Musique d'exil ou Stalag IX, musical reminiscence of imprisonment (1941; Paris, January 11, 1942)
Divertissement (1941)
Obsession for Chamber Orchestra (1942)
Romance bleue, rhapsody for Violin & Orchestra (1942)
Concerto lyrique for String Quartet & Chamber Orchestra (1944; transcribed as Concerto for 4 Saxophones & Chamber Orchestra in 1974)
Overture for a Greek Tragedy (1949; prelude to the 2nd act of Hécube)
Symphonies de voyages (1957)
Introduction and Toccata (1959; orchestration of the piano piece Prelude and Toccata)
Cello Concerto (1963; Hamburg, January 25, 1965)
Le Cène (1962-1963)
Hymne, Variations et Rondo(1967; Paris, Febuary 15, 1969)
Flute Concerto (1970-1971)
Sonata movimento perpetuo (1973)

Chamber:
Sonatina No. 1 for Violin & Piano (1935)
Sonatina No. 2 for Violin & Piano (1936)
Sonatina No.3 for Piano (1940)
Sonatina No.4 for Wind Trio (1940)
Sonatina No.5 for Solo Violin (1942)
Sonatina No. 6 for Solo Violin (1958)
Sonatina No. 7 for Flute & Piano (1958)
Domenon for Wind Quintet (1939)
String Trio (1943)
Suite noct for Violin & Piano (1944)
Piano Trio (1945)
Scherzo for Violin & Piano (1945)
2 String Quartets (1946; 1963-1966)
Prelude and Toccata for Piano (1947)
Duo for Violin & Piano (1953)
Introduzione, Adagio et Passacaille for 13 Instruments (1967)
Vigentuor for 20 Instruments (1969)
Octet (1969)

Vocal:
Absolve Domine for Men's Chorus & Orchestra (1940; performed at Stalag IX prison camp, November 2, 1940)
Appel de parfums for Narrator, Men's or Mixed Chorus & Orchestra (1940)
Psalm 136 (Chant de captift) for Narrator, Soloists, Chorus & Orchestra (1942)
Ode au Soleil né de la Mort for Narrator, Chorus & Orchestra (1945)
Le Lis de Sharon, oratorio (1951; Tel Aviv, 1952)
Songs